| Jimmy Braun 
  
  
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				|  Posté le: 06 Aug 2002  17:32    Sujet du message: CD incontournables |   |  
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				| Pour mettre un peu d'eau dans le moulin, voici quelques opus "incontournables" pour les admirateurs de la musique afro-cubaine et cubaine. Soit dans des directions plus jazzistiques ou traditionnelles. 
 Pello "El Afrokan" Izquierdo
 NACE EN CUBA EL MOZAMBIQUE
 Rèf: CDL 16175 . 2001 ORFEON VIDEOVOX S.A
 
 -Douze opus où l'ont remarquera l'hommage à l'Afrique
 (et au Mozambique avant tout) que donne ce rythme.
 Enregistrement réédité où l'on peut entendre Pello "Afrokan"
 chanter ses propres compositions et des "trad" célèbres des fameuses "comparsa" de Cuba.
 
 Rumba Profunda (Deep Rumba)
 Esta Noche Se Vuelva Una Rumba
 (The Night becomes a Rumba)
 Rèf: AMCL 1024 American Clavé . 1998
 
 - Excès de délicatesse, clave suave, quinto et re-quinto aux soli vertigineux, gratiné de la voix de Ciamora Laugart (remarquée aussi dans le jazz au côté de Jacky Terrasson), on découvre au travers de cet intense discours sur la "Rumba", des pointures comme Horacio "El Negro" Hernandez (spécialiste d'un savant mélange entre percussions cubaines et batterie, où les polyrythmies font chanter), Roby Ameen, Orlando "Puntillo" Rios, Milton Cardona (Têtes de file des "latinos" du Bronx, un conguero hors normes, fait aussi de la scène théâtre), Ruben Blades, Richard Flores, Amadito Valdès, Kip Hanrahan ( très présent la production latino-jazz et contemporaine),... La rencontre de ces étoiles de la Rumba présentent un voyage dans de complexes polyrythmies où le chant est le seul moyen de ne pas s'y perdre dans le sens de la "clavé" (instrument, rythme et concept de la Rumba).
 
 Milton Cardona
 Bembé
 Rèf: AMCL 1004 2 . 1996 American Clavé
 
 Milton Cardona, percussionniste de la trempe d'un Ray Barretto ou Francesco Aguabella, dirige le "Eya Aranla Ensemble" pour une présentation plutôt traditionnelle. De la variété, au jazz, au contemporain (avec Uri Caine), Milton Cardona à un son "propre" et toujours surprenant dans ses phrasés. L'objectif des 12 chants proposés sur "Bembé" (nom de l'album et d'un rythme), est de faciliter la communication avec les Dieux (ou Orishas) du panthéon afro-cubains, où la "santeria" (cultes des saints, des dieux) est le moment des chants et danses rythmées par les percussions "bata" (tambour bi-membranophone, divisé en trois tessitures ou tailles).
 
 On apprendra que le premier chant est souvent dédié à l'Orisha Elegua, qui sert aussi de clôture après la "communication" avec les différents Orishas. Mais surtout on découvre avec ce question-réponse entre percussions et voix, que les mélodies du panthéon afro-cubains sont un moment de joie et d'improvisation.
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