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[Jimmy Braun]

[“The Dhoad gypsies From Rajasthan” | Dhoad (ensemble) | 2005. CD audio | Label Arc Music | EUCD 1939. LC 05111 | Livret 20 pages (fr. ; all. ; es. ; an.) | Site Internet : http://www.dhoad.com]


Regroupant des artistes de communautés et confessions différentes (musulmans, sikh et hindous), la troupe Dhoad donne à entendre un joueur de tabla de grand talent, avec une musique douce et contemplative. Rahis Bharti, musicien et directeur artistique de cette troupe tzigane originaire du désert du Thar au Rajasthan (nord-ouest de l’Inde), conduit un ensemble composé d’artistes venant de plusieurs castes : les sapera-kalbelya qui regroupent les "fakirs" (danseurs et charmeurs de serpents), les "langas" (poètes), les "manganyar" (troubadours) et les musiciens.


Chant, castagnettes, guimbarde, harmonium portable, dholak (tambour oblong à deux peaux), pungi (flûte double), ou sarangi (petit violon à manche court), les dix titres de ce disque reposant nous parlent d’amour, d’espérance, ou de cabane dans le désert du Thar. Son directeur artistique, Rahis Bharti, y compose trois titres et arrange sept thèmes traditionnels envoûtants, aux saveurs héritées des plus anciennes traditions tziganes, où la transmission de l'art se fait de père en fils depuis des générations. Terre énigmatique qui fut le royaume d’Empereurs, de Maharajas et de leur cour, le désert du Thar est le berceau de ces gitans, qui se déplacent de ville en ville pour divertir les Princes et les courtisans. Tantôt basé sur des ambiances festives et dansantes ou des pièces plus instrumentales (comme le solo de tabla de Rahis Bharti, titre 8), l’album The Dhoad gypsies from Rajasthan propose plus de soixante minutes bien enregistrées.

A ce disque passionnant, accompagné d’un livret de vingt pages bien étayées, il ne manque que l’image : celle du fakir Munshi crachant du feu, et des pas de danse de Kamla Kumari, imitant les mouvements sinueux du Cobra Royal, le gardien de la vérité spirituelle. Un disque qui plaira aux novices et amateurs de musiques indiennes, et à ceux déjà convaincus par des groupes comme l’excellent Musafîr.

© Jimmy Braun – Juin 2005

[Taliboula]

hello,

ils seront en concert au festival "le rêve de l'aborigène" qui a lieu depuis 5 ans maintenant à Airvault (79600). Festival autour du didgeridoo, guimbardes et chant diphonique.

Plus d'info: www.lerevedelaborigene.net ou au: 05 49 66 08 27

@+

musicalement,

Taliboula

[Fredouye]

Les "castagnettes" en questions jouées par ces musiciens du Rajasthan s'appellent les kartals. Ce sont 2 planchettes de bois tenues comme les castagnettes espagnoles. Les joueurs marquent le jeu par une "chorégraphie" des bras très belle à regarder. A ne pas manquer.

[Taliboula]

hello,

juste pour te dire, Fredouye, que les Kartals ne se tiennent pas comme les castagnettes espagnoles. Il n'y a pas de ficelle pour les tenir par exemple. Il y a une petite planchette posée à l'interieur de la main entre la 1ère et dernière falange, avec les doigts légèrement replié pour la faire tenir et l'autre simplement posée et ensuite on envoie le son!!


lien dvd sur poètes du Rajasthan où l'on voit un très bon joueur de kartal: /product_info.php?cPath=72_49_60&products_id=206

@ pluche!

Taliboula

[Fredouye]

C'est vrai tu as raison, je na l'ai pas dit parce-que j'avais oublié qu'il avait une ficelle sur les castagnettes espagnoles et ton message me l'a rappelé merci.